Nous vous présentons un tamarin. |
Certains commentateurs sportifs se lancent parfois dans des analyses alambiquées en citant des statistiques tout à fait insignifiantes. Voici quelques statistiques tout aussi peu pertinentes² au sujet de ce pool de la mort.
- Sur les jours du mois et de l'année...
- Douze condamnés sont morts un dixième jour du mois.
- Il n'y a aucun jour du mois qui n'a encore fait aucune victime. Ceci dit, le 1er, le 8 et le 24 n'en ont fait que trois chacun.
- Il reste encore 200 dates³ dans l'année auxquelles aucune des 215 victimes à ce jour n'est décédée. Aujourd'hui, le premier février, en fait partie.
- 16,74 % des victimes sont décédées en janvier, soit le double de la moyenne mensuelle. Les mois d'avril et de novembre obtiennent à peine le tiers de ce pourcentage chacun.
- Sur les victimes, qui sont au nombre de 215 à ce jour...
- Autant de victimes sont d'origine africaine que d'origine océanienne ou originaires d'Amérique latine. La somme de ces trois groupes n'atteint pas dix : ce sont trois victimes seulement dans chaque cas.
- Cinq victimes sur six sont des hommes.
- Le plus long délai entre deux victimes a été de 150 jours, du 12 septembre 2003 (Johnny Cash) au 9 février 2004 (Claude Ryan).
- Il s'est passé 444 jours après le début du pool, soit plus d'un an, avant que la première victime survienne (Kevin Dale Woo, 20 mars 2003). Toutefois, nous n'avons été mis au courant du décès de Woo que plusieurs années plus tard.
- C'est donc après 532 jours, le 16 juin 2003, que le pool a véritablement connu sa première victime (Pierre Bourgault).
- Au moment de publier ce billet notre dernière victime date de onze jours (Joe Paterno).
- Sur les condamnés...
- Dix-huit personnalités ont été condamnés lors de chacune des onze premières saisons du pool sans mourir.
- Bizarrement, Fidel Castro n'en fait pas partie. Il a cependant été sélectionné 283 fois au total, le plaçant loin en tête, 94 sélections devant le deuxième plus sélectionné, Ariel Sharon.
- Le créateur du Pool Nécroludique a été sélectionné une seule fois, et sa nomination a été jugée invalide...
- Sur les joueurs...
- Les deux tiers (147) de tous ceux qui ont déjà joué (217) ont marqué des points au moins une fois.
- De ce nombre, 44 n'ont marqué qu'à une occasion.
- Parmi ces derniers, Damir est celui qui a marqué le plus de points (65), en plus d'être le tout premier marqueur de l'histoire du pool.
- À l'inverse, de tous ceux qui ont déjà marqué, c'est Rafter qui a accumulé le moins de points (4), en deux saisons.
- Environ le quart (60) des joueurs ont marqué cent points et plus.
- Moins de 15 % (31) ont atteint deux cent points et plus.
- Moins de 10 % (20) ont franchi la barre des trois cent points.
- Moins de 5 % (10) ont dépassé quatre cent points.
- Les cinq cent points marqués et plus sont l'affaire de cinq joueurs seulement : Shwing (525), Fred (628), Werebeast (914), Bazooka_joe (1168) et Wikachu (1180).
À la lueur de tous ces chiffres super importants, nous ne pouvons que nous rendre à l'évidence : Macaulay Culkin finira bien par mourir un jour.
Notes
¹ Dans le monde du sport, on parle toujours d'une fiche victorieuse même si le nombre de victoires est inférieur au nombre de défaites, pourvu qu'un nombre suffisant de celles-ci se soient terminées en prolongation. C'est un peu boiteux.
² Notez que «impertinent» n'est pas un antonyme de «pertinent». Je tenais simplement à le souligner.
³ Disons 201, si compte le 29 février.
Raton, «impertinent» EST un antonyme de «pertinent» ; seulement, un tel usage est déconseillé.
RépondreSupprimerPrière de nuancer tes propos.
Na.
Et sur la même page, l'Office de la langue française nous suggère de décrire le "commentaire de Sylvain" comme "manquant de rapport". Eh bien...
RépondreSupprimerErreur, mon cher. «Impertinent» ÉTAIT un antonyme de »pertinent». L'usage de ce mot dans un tel contexte n'est plus valable, d'où on le qualifie de vieilli.
RépondreSupprimerQuant à l'expression «manquer de rapport», je ne vois pas où tu vois un problème. Cette expression sous-entend, dans ce contexte, «manquer de rapport avec le sujet dont il est question».
Le fait que «pas rapport» paraisse d'un niveau de langage on ne peut plus familier n'annule pas automatiquement la validité de l'expression à sa base.
Et en passant, le Wiktionnaire confirme que l'antonyme n'en était un qu'autrefois, alors que L'Internaute n'en fait même pas mention.
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