Il ne reste que 99 jours à la dixième saison du Pool Nécroludique, et exactement deux mois avant l'ouverture de la période d'inscriptions pour l'année 2012.
Dans un tout autre ordre d'idée, deux nouvelles concernant la peine de mort ont circulé en provenance des États-Unis cette semaine. Il serait malheureux de passer sous silence l'exécution de Troy Davis, survenue mercredi en fin de soirée. Rappelons qu'il avait été condamné à la peine capitale à la suite de la mort d'un policier en 1989. Or, depuis, la majorité des témoins du procès original sont revenus sur leurs déclarations, affirmant avoir été contraints de témoigner contre Davis à l'époque. Malgré l'accumulation des doutes quant à sa culpabilité, qu'il a d'ailleurs toujours niée, ses répétitives demandes d'appel, de sursis ou de délais se sont épuisées et la cour de l'État de Géorgie a ordonné que le jugement soit appliqué.
Considérant l'incertitude qui plane sur sa culpabilité depuis un bon moment, de nombreux intervenants ont décrié le maintient de l'exécution, dont le pape Benoit XVI et l'ancien président Jimmy Carter, lui-même citoyen de la Géorgie. C'est juste un brin dégoûtant.
Un peu plus à l'ouest, au Texas, une vieille tradition vient de s'éteindre, à l'initiative de John Whitmire, un sénateur démocrate. Les condamnés sur le point d'être exécutés n'auront plus le loisir de choisir leur dernier repas, et devront désormais se contenter de manger la même chose que tous les autres prisonniers.
Le sénateur, peut-être frustré par ses propres talents culinaires médiocres, s'est insurgé contre la tradition en place après qu'un condamné exécuté le 21 septembre, Lawrence Russell Brewer, ait à son avis dépassé les bornes. Au menu : deux steaks frits dans le bouillon de poulet avec sauce brune et oignons; un cheeseburger triple au bacon avec les condiments à côté; une omelette au fromage contenant du bœuf haché, des tomates, des oignons et deux sortes de piments; un bol de gombo frit avec du ketchup; une livre de viande au barbecue avec une demi miche de pain blanc; trois fajitas tout garnis; une pizza de type «amoureux de la viande»; trois racinettes; une pinte de crème glacée à la vanille de marque Blue Bell; et un morceau de fudge au beurre d'arachides accompagné d'arachides broyées.
Naturellement, la cuisine de la prison accède à la demande des condamnés dans la mesure de ce qu'ils ont sur place. Conséquemment, les requêtes ne sont pas nécessairement comblées dans leur entièreté, comme ce fut probablement le cas ici.
Et vous savez quoi? Ce somptueux repas est demeuré intact, le prisonnier ayant plutôt décidé d'être exécuté le ventre vide.
Inscription à :
Publier les commentaires
(
Atom
)
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire