L'histoire de Babul Miah lève le voile sur une pratique qui nous était inconnue, et qui a tout de même du sens, d'une façon un peu tordue. On peut supposer qu'il doit s'avérer ardu de trouver des candidats intéressés à occuper un poste de bourreau. C'est le problème que vivrait l'Inde en ce moment, ne trouvant personne pour la débarrasser de son unique condamné à mort, le premier depuis 2004. Peut-être les autorités indiennes devraient-elles s'inspirer de leurs voisins.
Au Bangladesh, la coutume consiste à choisir des détenus et à leur fournir une formation d'exécuteur par pendaison en échange d'une réduction de peine. Un réseau de télévision local s'est entendu avec Babul Miah, un ancien prisonnier devenu bourreau qui a maintenant été libéré, pour produire un documentaire en trois parties sur la vie dans les prisons du Bangladesh.
À ce jour, la diffusion du documentaire a été suspendue à la demande des autorités pénitentiaires du pays. Vous trouverez quelques détails additionnels dans cet article de l'AFP.
Photo : Staple News
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