jeudi 15 mars 2012

Hubert Aquin (1929–1977)

Intrigant et inspirant personnage : Hubert Aquin.
Aujourd’hui, le 15 mars 1977, je n’ai plus aucune réserve en moi. Je me sens détruit. Je n’arrive pas à me reconstruire et je ne veux pas me reconstruire. C’est un choix. Je me sens paisible, mon acte est positif, c’est l’acte d’un vivant. N’oublie pas en plus que j’ai toujours su que c’est moi qui choisirais le moment, ma vie a atteint son terme. J’ai vécu intensément, c’en est fini.

Et ça fait trente-cinq ans aujourd'hui.


Je ne ferai pas semblant d'avoir lu et analysé l'œuvre d'Hubert Aquin. En fait, au-delà d'un pavillon résolument brun de l'UQÀM, je dois avouer que je n'avais qu'une très vague idée de la vie de l'homme. Au lieu de vous écrire une histoire, comme c'est habituellement le cas dans le cadre de cette rubrique rétro, je vais donc vous inviter à vous intéresser à ce personnage qui fut membre du RIN et du FLQ, qui réalisa quelques films, qui publia quatre romans marquants, et qui se suicida d'un coup de fusil de calibre 12 au fond de la bouche dans les jardins entourant le collège Villa-Maria, à Westmount.


Pour ce faire, je vous recommanderai deux lectures.

  • D'abord, un dossier analysant la présence du suicide dans les écrits d'Hubert Aquin, publié sur le site web de l'Encyclopédie sur la mort.
  • Ensuite, ce texte de l'écrivain Jacques Allard, paru dans le Devoir du 10 mars 2007, qui parle de la vie et de la mort d'Aquin.

Également, ne ratez surtout pas Deux épisodes dans la vie d'Hubert Aquin, un film de Jacques Godbout disponible pour visionnement sur le site de l'Office national du film.

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