mardi 6 décembre 2011

6 décembre

Poly, aujourd'hui.
Parlons d'armes à feu. Le Canada a monté un registre de qui possède quoi comme armes à feu. Il a coûté cher à mettre sur pied, mais il existe. Toutefois, le gouvernement despotique de Stephen Harper a déjà décidé non seulement de cesser d'alimenter le registre, mais également d'en détruire les données.

Les efforts du Québec ont été vains quant à tenter de convaincre le gouvernement fédéral d'au moins transmettre les données connues afin qu'on puisse continuer de savoir, chez nous, qui possède des armes. Ça n'arrivera pas, toute l'information sera effectivement détruite.


Marc Lépine, en cette date en 1989, a décidé d'utiliser des armes acquises légalement. Il n'est certes pas allé chasser le faisant, mais plutôt les faisantes, celles qui étudiaient à l'école Polytechnique de Montréal afin de devenir ingénieures.


Le souvenir est toujours vif, après vingt-deux ans, et on en fait le bilan pour cause d'histoire : quatorze femmes ont été tuées, et quatorze autres personnes ont été blessées.


Nos lecteurs du Québec savent très bien de quoi on parle. Pour les autres, la lecture de l'article Wikipédia à ce sujet serait de mise.


Il n'y a pas tant d'informations à ajouter, mais on continue de penser qu'il faut se souvenir de deux choses. D'abord, viser les femmes dans un acte de violence représente une barbarie absurde. Aussi, le simple fait d'entrer dans un lieu d'éducation avec l'intention de tuer est tout aussi insensé.

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